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B comme Berchiwé, le forges

Situées dans le Duché de Luxembourg de nombreuses forges apportent la prospérité
21 septembre 2024 par
B comme Berchiwé, le forges
Brigitte Guebels
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Contexte :

1600
Le Duché de Luxembourg

fait partie des Pays-Bas des Habsbourg d’Espagne, les conflits armés sont permanents avec les Valois et les Bourbons de France qui souhaitent l’hégémonie sur l’Europe.

1615 -1619

Les bois sont mal gérés
l’anéantissement des bois mal gérés entraîne le déclin des forges de la Meuse, la Fentsch et l’Eiffel. 

La Gaume 
entre dans un cycle de prospérité.

Berchiwé est un site de forges sur les rives de la Chevratte près de Robelmont commune du quartier de Virton, capitale de la Gaume lorraine. Le Duché de Luxembourg est une province étendue que trois départements français actuels. (Prononcez Berchioué)

En 1615, Robelmont, comptait 165 habitants dont 54 bourgeois, paysans pour la plupart, mais aussi des travailleurs du fer aux usines de forges de Berchiwé.

Source : Dénombrement des feux – Conseil de Luxembourg fait à Luxembourg ce 25 d’octobre 1692 était signé MAHIEU - Les prévôtés de Verton et de S.Mard et les Seigneuries adjointes à l’évêché de Verdun p 69 Familysearch

Les richesses naturelles de la Gaume

sont déterminantes dans la possibilité d’exploiter le minerai qui affleure sur le sol et les minières du Sud-Lorraine ne sont pas encore découvertes. Au travers des siècles, les gens du fer s’installeront pour créer et entretenir les forges, mais aussi les charbonniers et les bûcherons produisant le bois et son charbon, matériaux utile aux fourneaux.

Au travers de 300 ans d’histoire et 14 générations, la Gaume vivra des épisodes mouvementés par les diverses tractations politiques. La richesse du fer produit par ces usines rayonnera en Europe.

Le nombres de forges est important, il en existe plus de 150, les noms de certains maîtres de forges ont retenus l’attention des historiens, la recherche généalogique faite ici est tournée vers ceux dont on ne parle jamais, les invisibles, qu’il a fallu aller chercher dans les divers registres, leur mise à jour permet de revivre cette épopée du fer de Lorraine.

Source: Torgny en Gaume Par Jean-Pol GRANDMONT — Travail personnel, CC BY 2.0,


Dans la paroisse Saint Martin à Robelmont,

Les registres n’existent qu’à partir du 23 juin 1718 au 30 octobre 1747, grâce au Très digne prêtre et révérend pasteur Henry ALLARD qui à son arrivée en 1718, pris le temps de retranscrire les registres antérieurs, perturbé par l’état “mal en ordre” laissé par le curé précédent non nommé, très laconique, négligent et omettant les informations essentielles de filiations.

Signature de Henry ALLARD curé de Robelmont. Source: Registre BMS de Robelmont, archives de l’État à Arlon

Pour reconstituer le puzzle éparpillé dans ces actes il faut recouper toutes les informations utiles au fil des décennies. Dans cet esprit, je m’attelle à cette tâche et construit une trame de la vie des habitants classés par générations pour que les interactions sociales entre ces gens du fer, apparaissent au fil des relevés.

Source: l’ère du fer en Luxembourg (XVe-XIXe siècle) Annales de l’Institut archéologique du Luxembourg (Tome CXXIV -CXXV) Années 1993-1994) de Marcel BOURGUIGNON 

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