Avez-vous dans votre arbre, une certaine quantité de personnages un peu oubliés ? La série des saints du calendrier de l’avent est un exercice amusant, tout le long de décembre depuis le 1er décembre jusqu’au 24 décembre, j’ai cherché dans ma généalogie, si je trouvais un ancêtre correspondant à un des saints du jour.
Un Saint, un ancêtre – 6 décembre, Saint Nicolas
Evêque de Myre (-350) né en Asie Mineure, sa célébrité est due aux nombreuses légendes qui cite son amour des enfants et des pauvres. Il est le Saint patron de la Lorraine, des enfants, des bateliers, des mariniers et navigateurs, des prisonniers, des avocats, des masseurs-kinésithérapeutes, des ergothérapeutes et des filles et garçons à marier de moins de trente ans.
Saint-Nicolas est fêté en Allemagne, Luxembourg, Autriche, Suisse, Pays-Bas, en Belgique, en France dans le Nord et le grand Est, en Italie et aussi en Pologne, Hongrie. Il est également le Saint patron de la Russie, dont le calendrier orthodoxe le fête le 19 décembre.
Il vient la nuit du 5 décembre avec son âne sur les toits des maisons et dépose les cadeaux pour les enfants sages. Il est accompagné du père fouettard et de son triste martinet qui sévit auprès des enfants difficiles.
Le matin du 6 décembre, les assiettes préparées la veille sur la table avec un verre d’eau, de lait ou de bière selon les familles et une carotte pour l’âne, seront remplies de noix, noisettes, mandarines, guimauves, nic-nac, pièces d’or en chocolat, cochon et fruits en massepain, spéculoos et effigie du grand Saint.
Un ancêtre, un prénom
Il y a 715 Nicolas dans mon arbre c’est vous dire la popularité de ce prénom dans les régions du grand Est et du Luxembourg. Je choisi un de mes sosas au hasard sans savoir vers qui il va me mener.
ROBERT Nicolas dit le cloutier (1630-1700) né à Vlessart, duché de Luxembourg avant 1630, décédé à Anlier, duché de Luxembourg, en 1700, il s’unit à Marguerite FRANÇOIS *, ils auront 7 enfants, Catherine en 1648, Marguerite en 1650, Nicolas en 1658, Pierre en 1661, Pierre en 1664, Jeanne en 1667 et enfin Jean en 1670 * mon ancêtre.
Décidément, voilà une belle surprise, me voici de retour parmi les forgerons et ceux-ci se trouvent dans la forêt d’Anlier où se trouve d’autres forges. Anlier a été cité tout au long de ce calendrier. Est-ce que je vais me retrouver dans la branche de mon arrière-grand-mère maternelle à nouveau ?
Ses parents sont François ROBERT * (1581-) mayeur d’Anlier et Jeanne Le MATHIEU*
Son grand-père est François ROBERT * né vers 1554.
Sa descendance est nombreuse
Jean ROBERT * dit demaret est mon ancêtre à la 10e génération, né en 1670 à Anlier, il épouse Marguerite FONTAINE * en 1702 et ils auront 4 enfants, Marie en 1703, Pierre en 1705-1705), Catherine en 1707 et enfin Jean * en 1713, il décède en 1723, toujours à Anlier
Jean ROBERT * né en 1713 épouse Marguerite HUBERTI * en 1741 à Anlier, il fût maître tailleur. Ils auront 6 enfants dont seulement 2 survivent, Anne Marie en 1741 décédée aussitôt, Marie Françoise * mon ancêtre en 1745, Jean Robert ROBERT en 1749, Marie Catherine en 1751, décède en avril 1758 à l’âge de six ans, Joseph en 1756, décède le 13 novembre 1759 à l’âge de trois ans et Jacques en 1759 décédé à 10 mois le même jour que son frère, le 13 novembre 1759.
Trois jeunes enfants décèdent sur une période d’un peu plus d’un an, que c’est-il passé ces années là ?
Marie Françoise ROBERT * (1745-1814) Anlier est manouvrière et elle épouse Christophe SPRIMONT * (1731-1800), il est cultivateur.
Elle a 35 ans au recensement de 1766, cadastre Thérésien, elle habite le n°7 à Anlier avec son mari, son frère Jean Robert ROBERT et leur père Jean ROBERT, probablement dans la maison paternelle.
Il serait intéressant de rechercher la maison sur les cartes de Ferraris.
Ils auront 10 enfants dont Marie Françoise ROBERT * en 1784 qui épousera Jean François BERGER * en 1811 à Assenois.
Comment vous dire ? J’ai cessé d’être surprise en lisant Christophe SPRIMONT * que je viens de citer dans l’article sur Sainte Barbe, et que j’ai immédiatement lié au BERGER issu du Limousin. Me voilà à nouveau vers les descendants de Barbe d’ARIMONT, Dame de Vance et de Chantemelle, née vers 1580 du côté de ma lignée paternelle et non pas ma lignée maternelle qui est ROBLAIN.
Un ancêtre et un patronyme
NICOLAS c’est aussi le patronyme de ma grand-mère Lucie.
Son grand-père Jean NICOLAS * est journalier, né à Arlon, duché de Luxembourg en 1829 et décédé à Mellier en 1907, il s’unit à Marie Joséphine DULLIEU * à Mellier en 1859, ils auront une fille Catherine Appoline * qui sera la seule fille-mère de tout mon arbre. Elle aura un fils Émile qui épousa Marie Catherine Victoire ROBLAIN * et nous voilà de retour dans la paroisse de Léglise pour la quatrième fois depuis le début de ce calendrier. Ils auront trois filles, dont ma grand-mère.
Ses ascendants sont :
Jean Pierre NICOLAS * (1797-1850) né et mort à Arlon, unit à Marie Anne HOLLENFELTZ * fille de Jacques HOLLENFELTZ * (1772-1842) d’Arlon, chapelier et de Marie Anne FEBRON *, petite-fille de Joannes Baptista HOLLENFELTZ * (1720-1806) et de Anna Margherita ARTHEAU *.
Issu de Jean NICOLAS * né en 1748 à Luxembourg, il se marie en 1781 avec Anne Marie GRETHEN *, il décède en 1802, âgé de 55 ans, alors qu’il était cordonnier domicilié rue de la gamelle, en plein cœur du quartier latin d’Arlon. Ils auront 7 enfants. Barbara en 1782, Catherine en 1784, Élisabeth en 1787, Anna Maria en 1795, Jean Pierre * cité plus haut, Anna Maria en 1800 et Joseph en 1803.
Il serait intéressant de retrouver tous ces actes.
Arlon, quartier Saint-Donat – carte postale ancienne
Issu de Guillaume NICOLAS *, né vers 1722 et décédé à Bergem (Mondercange), unit à Anne Élisabeth DOUDELUIGE *.
Comme vous pouvez le constater c’est une branche qui n’est pas très étoffée, il me faut approfondir les recherches, maintenant que les archives sont en ligne, je vais pouvoir m’amuser.
La rédaction de cet article me donne un lien avec les forgerons d’Anlier autour duquel je tourne depuis le début du calendrier, des recherches en ligne pour les actes de ces branches, une information sur les crises en 1758-59 et une recherche sur les maisons d’Anlier.