Au moment des rassemblement familiaux, vous avez peut-être eu l’occasion de récolter des informations, j’espère que vos entretiens ont été fructueux, votre idée de généalogie à plu à la plupart et les langues se délient et continueront de se délier.
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Nous allons créer ensemble un cahier de reportage de généalogie, simple et basique. C’est un pré-requis qui me sert encore et encore, même après des années de recherches.
Aujourd’hui, je vais vous donner 3 astuces pour bien commencer.
Les preneurs de notes font parties de différentes catégories, il y a ceux qui ont des cahiers bien tenus et toujours dans leur poche et puis ceux qui prennent note au vol sur les bouts de papiers qu’ils trouvent. Il y a aussi la catégorie mixte, celle qui a un cahier mais qui obtient des informations un peu par hasard !
Il n’y a pas de bonne et de mauvaise méthode, tout dépend de la façon dont vous fonctionné et il faut surtout savoir s’adapter.
Une anecdote amusante m’est arrivée à ce sujet, j’étais en train de cuisiner quand ma tante me téléphone et ce jour là, elle se souvenait d’un événement et il fallait absolument qu’elle m’en parle ! C’était absolument urgent pour elle.
J’avais les mains dans la farine et n’avait rien d’autre qu’un tableau genre Velleda que j’avais créé sur le mur de la cuisine avec des carreaux de faïence. J’ai aussitôt saisi le feutre et noté au vol ce dont elle m’a parlé. C’est resté un moment au mur, ne sachant trop comment, ni où mettre cette information qui était une anecdote. Jusqu’au jour où j’ai décidé de la photographier. Elle fait partie maintenant de ma « collection » de notes et elle se trouve dans la biographie de ma tante .
Si vous voulez savoir ce qu’il y avait de si urgent, voici l’événement : En 1952, mes grands-parents ont acquis une maison à peine à 100 m de leur lieu d’habitation, il fallait juste tourner le coin de la rue.
Ma tante était âgée de 8 ans et ce qui l’a marquée, c’est le fait que ma grand-mère avait demandé à ses trois enfants de superposer leurs habits, ainsi ma tante se rappellait que ma mère avait deux manteaux et que la cuisinière à bois avait été déposée sur une charette en bois. Il faisait froid et c’était en novembre 1952.
Cette anecdote dit peu de choses et beaucoup en même temps. J’ai pu par la suite valider la date du déménagement. Et bien sûr, le souvenir de ma tante était tronqué par sa jeunesse. Mes grands-parents avaient déjà des meubles imposants et ils n’ont certainement pas été déménagés de cette façon !
Il est fort possible connaissant le caractère de ma grand-mère qu’elle ait voulu joindre l’utile au voyage et de plus elle prévenait ainsi les enfants du froid, surtout dans la nouvelle maison qui n’était pas encore chauffée.
Ce jour là, elle m’a aussi parlé de personnages, dont je n’ai toujours pas compris complètement ce qu’elle voulait dire. Peut-être un jour…
Des notes posées au mur, généalogie entre hortensia et recette de cuisine.
Que retenir de cette anecdote qui semble anodine, voici les informations décryptées:
- le déménagement en novembre 1952
- Les vêtements superposés souvenir d’une enfant de 8 ans
- le transport en brouette de la cuisinière à bois
- Ma fluette grand-mère transportant tout ceci avec ces 3 enfants autour d’elle.
- Les informations familiales des descendants collatéraux
- Le rangement de la photo dans le dossier de la tante
Voici donc une série d’évènements à vérifier.
Astuce n°1 Créer votre journal et prenez des notes en vrac
Les informations commencent à déborder. Vous n’auriez pas pensé avoir autant de succès dans votre pêche aux souvenirs, votre famille joue le jeu et devient « bavarde ». Les éléments de vie de vos ancêtres arrivent petit à petit, il est rare que ce soit tout simple. Les personnages se mélangent, se délient, les souvenirs aussi. Prenez note de tout ceci, ne vous inquiétez pas du mélange, vous ferez le tri ensuite.
Un petit truc : dans un journal il est indispensable de noter la date de prise de notes et le nom de la personne qui vous a parlé.
Peu importe votre manière de faire, sur la page de garde, constitué un index en notant aussi : interview de papy, mamy, tante Luce…en citant les personnages.
Astuce n°2 Organiser vos notes.
Une fois au calme, l’objectif que nous voudrions atteindre est de créer des fiches.
Pour ceux qui ont noté sur un cahier, continuez votre façon de faire, vos notes sont déjà rangées chronologiquement, en fonction des souvenirs de chacun, nous les utiliserons ensuite.
Avez-vous noté la date et qui vous a raconté son histoire ? Vos souvenirs sont encore frais, c’est pourquoi, faites-le maintenant, sinon vos notes seront mal exploitées.
Pour ceux qui ont pris des notes et accumulé des bouts de papiers, il devient urgent de les organiser en tas. Oui, tout simplement en tas. Prenez-une grosse épingle, un trombone, une chemise et tout ce qui peut renfermer ces précieuses informations.
- Troisième astuce : Créer des fiches individuelles.
Il vous en faut sept, si vous vous comptez vous-même. Pensez aussi à en ajouter en réserve car lorsque vous interroger les grands-parents, ils se souviendront de leurs parents. Ne soyez pas déroutés c’est normal.
Je rappele qu’il s’agit ici d’un modèle basique avec une simpe feuille A4, vous pouvez le faire manuellement ou sur un ordinateur avec un traitement de texte.
La fiche individuelle basique comporte trois parties
Première partie :
la date de création de votre fiche individuelle. Notez là tout en haut.
Le Nom (Patronyme en majuscule), prénom(s), sexe et n° Sosa
Deuxième partie :
Il faut ensuite ajouter 3 dates !
la date et le lieu de naissance
la date et le lieu de mariage
la date et le lieu de décès
Ce sont les trois basiques, vous pourrez ensuite chercher les actes. Attention, si ce sont des personnages en vie demander leur l’autorisation de consulter leur documents. Nous reviendrons plus tard sur les règles en cette matière.
Vous avez déjà de quoi chercher environ 3 actes pour sept personnages, ce qui est un bon travail.
Troisième partie :
En dessous de ceci, vous allez ajouter les informations recueillies.
Lorsque mon oncle a su que je m’intéressais à la généalogie, il m’a apporté le cahier de notes de mon grand-père : Il l’a créé en 1950 et m’a aidé à démarrer un arbre, ce qui était difficile pour moi à l’époque, car je vivais loin de la famille et des archives et internet n’existait pas.
Evidemment, je n’ai pas recopier ce cahier dans mon journal, j’ai noté la référence.
Il avait eu la bonne idée de noter la date des renseignements obtenus et de citer les personnages. Cela m’a aidé à remonter tout une branche très intéressante. Quelques erreurs s’étaient glissées et j’ai pu corriger tout ceci par la suite.
C’est ce genre d’informations que vous allez ajouter dans la partie basse et vous pourrez la compléter au fil du temps.
Voici une belle série d’événements à poser pour créer vos fiches. Prenez votre temps, pour bien commencer et afin de pouvoir compléter vos notes au fils du temps avec ce journal.
Voici la fiche individuelle, il suffit de cliquer droit puis enregistrer l’image sous…
Bonne continuation et à la semaine prochaine